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Matthew Perry

« Personne ne sait lâcher une réplique comme Matthew Perry, déclare Matt Leblanc. La première fois que l’équipe s’est retrouvée sur le plateau, alors qu’on répétait tous ensemble je me souviens avoir pensé : « Waouh ! Ces types sont géniaux ». Chacun d’eux avait un jeu tellement particulier, surtout Perry. « Je ne pourrais jamais prononcer une réplique ça ! Mais comment il se débrouille ? Ce type fait mouche à tous les coups. » Je ne comprends toujours pas comment il a fait. »

A quoi ressemblait ta vie avant Friends?

Je n’avais plus un sou. Mon banquier m’a appelé pour me dire littéralement : « Il faut trouver du travail. » J’ai téléphoné à mes agents. « Il faut que vous me trouviez du travail, n’importe quoi. » Et ça n’avait rien d’évident, tu sais. Alors j’ai accepté de faire un pilote qui s’appelait LAX 2194.

Je ne crois pas que celui-là a eu les honneurs du musée de la Télévision et de la Radio.

C’était une série à propos de porteurs de bagages en 2194 à LAX. Epouventable. Je te raconte : Je jouais un type chargé de trier les bagages des extraterrestres en 2194. J’étais entouré par des figurants, des nains avec une perruque ; c’étaient eux les extraterrestres. Voilà à quoi ça ressemblait, cette série LAX 2194.

Difficile de croire que ça n’a pas marché.

Oui, tu l’as dit. Alors j’avais donc tourné ce pilote, et du coup je n’étais plus considéré comme disponible. Peu de temps après, le pilote de Friends –Friends LikeUs, comme ça s’appelait au tout début – s’annonce. Le pilote dont tout le monde parlait. Alors j’ai lu et ce personnage, Chandler, c’était moi tout craché. C’est fou j’ai pensé, c’est moi. J’ai téléphoné à mes agents et je leur ai demandé d’essayer de m’obtenir une audition, mais les producteurs n’ont pas voulu me voir à cause de cette série futiriste sur le porteur de bagages.

C’est donc vrai que tu as aidé d’autres gens à préparer l’audition pour Chandler ?

Des copains acteurs m’ont dit : « Ce personnage te ressemble beaucoup. Tu pourrais m’aider ? » Du coup, j’ai découvert le rôle pendant environ trois semaines, avant qu’il ne soit attribué. Certain de mes amis ont bien failli devenir Chandler. Ils sont arrivés en dernière audition, grâce à leur talent autant qu’à mon aide, évidemment. J’avais essayé de leur montrer le truc de Chandler qui ne met pas l’accent sur les bons mots, ça façon de parler.
Heureusement, NBC et la Warner ont fini par voir LAX 2194 et en conclure intelligemment que ça n’aurait sans doute pas d’avenir. Alors, ils m’ont enfin convoqué pour la série, certains que l’autre allait mordre la poussière.

Et à ce moment-là, tu étais bien préparé à jouer Chandler?

Je connaissais tout. Je n’ai même pas apporté le scénario à l’audition. Je suis entré et j’ai dit : « Que voulez-vous-vous que je fasse? » A force d’aider les autres, je connaissais le scénario par cœur, à l’envers et à l’endroit. Dès le moment où je suis entré dans la salle, j’ai su que le rôle était pour moi. J’ai auditionné pour Marta Kauffman le mercredi, et pour Warner, le jeudi, pour la chaîne, le vendredi, et on a commencé le lundi. Au cas où tu ne serais pas au courant, on continue toujours.

Tu avais déjà travaillé avec Bright Kauffman Crane sur Drame On, non ?

Oui. A l’époque, j’étais plus fier de cet épisode de Dream On que de n’importe quoi d’autre. Cette série m’avait beaucoup quand je l’avais vue. Ca remonte à 1992 et je crois que c’était le premier épisode que Kevin Bright devait réaliser ; c’est comme ça que j’ai rencontré Marta et David, à faire la guest-star dans leur série. Ils se souvenaient de moi et manifestement mon travail ne leur avait pas déplu, alors ça ma plutôt aidé.

Dans le pilote de Friends « celui qui déménage », à quel point Chandler était-il déjà cerné ?

Les grands traits y étaient. J’en ai peut-être rajouté quelques-uns pendant le tournage du pilote, mais toutes les remarques amusantes sur la vie étaient déjà écrites. Et c’était vraiment moi – j’avais passé mes 20ans à ne pas vivre et à me moquer des autres. Et bizarrement, Chandler était ainsi au début de Friends. A l’origine, le personnage de Chandler paraissait être uniquement un observateur de la vie des autres. Il existait pour prononcer la phrase drôle à la fin des scènes où les autres agissaient. Tour ça venait de la finesse d’observation de Marta Kauffman et David Crane. Entre le pilote et le premier épisode, ils nous ont tous invités à déjeuner séparément pour trouver le déclic de chacun. Ils ont découvert qui nous étions et comment nous vivions. Ils ont dit : « Raconte-nous quelque chose d’intéressant sur toi, on pourra peut-être l’intégrer à la série. »

Qu’ont-ils donc appris sur ta vie ?

Je me souviens que ma vie sentimentale n’était pas terrible à l’époque.

Allez arrête, Matthew.

Même si je n’ai rien de laid, je me débrouille mal avec les femmes. Ils ont également compris que j’ai tendance à rompre un moment sérieux ou émouvant par une plaisanterie, dès que je le peux. Parce que les moments sérieux me mettent mal à l’aise. Et tu sais, ça c’est Chandler. Ca a fini par devenir Chandler. Je me souviens leur avoir raconté qu » j’étais sorti la veille au soir avec une fille. Une fois rentré chez moi, j’avais appelé un ami et il m’avait demandé comment ça s’était passé. Et j’avais répondu : « Je vais mourir seul. » Alors, quatre épisodes plus tard, Chandler dit la même chose, et après on a continué, sur la même lancée.

Comment as-tu ressenti le fait de devenir adulte devant un public ?

Sur le plan personnel, c’était parfois difficile et en définitive ça valait vraiment la peine. Dans cette série, c’était très intéressant parce que le personnage de Chandler a vraiment mûri. Pendant les deux premières années, qui aurait pu penser que Chandler et Monica allaient former un couple et que Chandler serait le premier à se marier – à part Ross évidemment ? Dans ma propre vie, c’était intéressant parce que je ne ressens plus ce besoin de neutraliser les moments authentiques de la vie en tentant d’être drôle. Chandler, lui aussi, s’est débarrassé de cette habitude. Dans la série, on peut dire que Chandler et Monica traversent des moments vraiment profonds. J’ai toujours considéré Chandler comme un personnage de sitcom parfait – le type qui doit toujours blaguer sur tout. Il a forcément une bonne raison pour plaisanter tout le temps.

Mais le fait de mûrir n’a pas toujours été une partie de rigolade pour toi.

J’avais 24 ans au début de la série. J’en aurai 34 quand elle sera terminée et ce sont des années très importantes dans la vie d’un homme. Donc, les traverser face au public, pour moi, Matthew Perry, par rapport à Chandler, c’était difficile. Au début, on est dans le trip « Je suis célèbre et c’est exactement ce que j’ai toujours souhaité ». J’étais le genre à vouloir passer à la télé et travailler à la NBC. Ensuite, on traverse une période solitaire où on se dit : « Je voudrais bien que tout le monde cesse de me regarder. » Et puis on finit par dépasser tout ça. Et on se rend compte que toute cette attention n’est pas authentique, mais complètement volatile, et ça peut s’arrêter à tout moment. Alors on trouve des choses dans sa vie pour s’enraciner, sa famille, ses amis… et d’autres choses qu’il m’est arrivé de faire.

Tes collègues de Friends, ils t’ont offert cet enracinement si nécessaire ?

Au début, tout à fait parce que nous étions six- et même neuf si on compte les producteurs -dont la vie a changé de façon très étrange. Pour nous six, elle a changé exactement de la même façon, alors on pouvait vraiment compter les uns sur les autres. On se surveillait mutuellement. Une bonne manière d’éviter l’apparition d’ego surdimensionnés. D’autant qu’on n’avait aucune disposition. Si l’un d’entre nous se prend pour le nombril du monde pendant une seconde, les cinq autres sont là pour dire : « Ferme-la, qu’est-ce que tu fabriques ? »

Vous vous surveilliez mutuellement ?

Oui. Ca a vraiment commencé le troisième jour du pilote avec Courteney Cox, qui était la seule à avoir un nom. Elle a dit : « Pas de Jerry Seinfield dans cette série, alors on travaille tous ensemble. Pour de bon. » Elle l’a dit on l’a fait. Et la façon dont ça a fonctionné au fil des ans, c’était très intéressant. La première année, tout le monde ne parlait que de David Schwimmer. L’année dernière, il n’y en avait plus que pour Jennifer et entre temps chacun a eu droit à ses moments d’attention particulière. Il m’est arrivé parfois d’être l’objet d’une attention dont je me serais bien passé. Mais l’identité de celui qui avait droit aux projecteurs n’était pas importante, parce que c’est ainsi que fonctionnent la célébrité et la serie. Ce qui compte vraiment, c’est qu’on ait réussi à rester soudés tous les six. Nous avons toujours formé un groupe très lié. Et ça a bien simplifié la situation.

Quand tu regardes la serie, cela te ramène-t-il aux épreuves que tu as traversées ? Parce que tu as vécu des problèmes personnels qui étaient loin d’être drôles.

Pendant cette serie, j’ai traversé plusieurs périodes très noires, qui ont eu des conséquences sur mon poids et mon allure générale. C’est dur pour moi quand on en vient à ces épisodes-là précisément. Je ne les regarde pas souvent. Je me souviens seulement à quel point j’étais triste et combien ce devait être difficile de travailler avec moi. Mais heureusement, j’ai réussi à m’en sortir et à retrouver la paix. N’empêche, pour répondre à ta question, ce n’était pas facile. Imagine-toi au fond du trou, sauf que 32 millions de personnes te regardent. La saison trois a été très difficile et j’ai empoisonné tout le monde avec mon comportement et mes problèmes de drogue.

Es-tu étonné que la serie soit allée jusqu’au bout, en dépit de tous les problèmes, elle a continué ?

J’adresse ici mes ultimes remerciements à tous ceux qui ont travaillé pour la serie, pour m’avoir supporté sans jamais protester. Les gens comprenaient que j’allais mal et que ça ne rentrait pas du tout dans mes prévisions. J’étais dépassé par les événements, il fallait que je change de vie pour arranger tout ça. En définitive, c’était ma responsabilité, uniquement. Il fallait que je le fasse. La production de Friends est une machine bien huilée et j’étais obligé de travailler énormément pour compenser les moments où j’étais absent, mais on a réussi à se débrouiller et maintenant cette période est terminée.

Comment as-tu réagi à cette première vague d’hostilité vis-à-vis de Friends ?

Sur le coup, c’était étrange parce que nous ne comprenions pas. Rétrospectivement, ça ne me fait plus ni chaud ni froid, mais à l’époque c’était désagréable parce que nous ne comprenions pas. Nous faisions exactement les mêmes choses qu’auparavant, et brusquement la presse nous détestait. Maintenant voilà dix ans que ça dure, alors on a compris. Ca arrive systématiquement. Si quelqu'un remporte un succès phénoménal, on va le féliciter, on va écrire des tartines sur lui, et puis dès qu’il va bouger de nouveau, on va le coincer. Parce qu’on ne peut pas aller plus loin dans le compliment, alors il n’y a plus qu’à faire carrément demi-tour et voilà comment arrive le phénomène de saturation. Ca nous a vraiment perturbés. Si seulement j’avais su à l’époque ce que je sais maintenant, j’aurais pu rassurer tout le monde. « Calmez-vous, d’ici un an, on sera de nouveau au top »

Pour parler d’un sujet plus gai, as-tu des bons souvenirs de vos petites gambades dans la fontaine ?

On a dû y aller deux fois. Je me souviens surtout de la première. On était six dans une fontaine à quatre heures du mat’ prêts à s’embarquer pour une aventure en ignorant tout de ce que l’avenir nous réservait. Sauf qu’on allait bien s’amuser et que peut-être ça marcherait. J’étais mort de froid et ça a duré des heures et des heures. Et puis, sept ans plus tard, il y a eu un épisode où il fallait retourner dans la fontaine et on s’est arrangés pour que ça dure une demi-heure. Nous avons exigé que l’eau soit chaude et que nous puissions jouer la scène exactement comme nous l’entendions. Pas question d’accepter quoi que ce soit en plus ? Mais c’était amusant. Je me souviens que les deux fois nous rions de façon hystérique. Nous étions censés danser, mais moi je ne sais pas danser. La deuxième fois, c’était très chaleureux parce qu’on retournait à l’endroit précis ou tout avait démarré. La première fois m’a laissé un souvenir très vif. Six personnes en train de s’agiter en rythme dans une fontaine sans qu’aucun de nous ait la moindre idée de ce qui nous attendait.

As-tu souvent l’occasion d’entendre le thème musical de Friends dans la vie quotidienne ?

Une des situation que je déteste le plus, c’est lorsque je vais assister à un événement sportif. On braque la camera sur moi et la chanson passe dans son intégralité ; on ne peut rien faire. Un sourire bêta les cinq première secondes et après…l’air idiot. A l’époque où la chanson passait tout le temps à la radio, quand j’étais au volant de ma décapotable, dès que j’entendais les premières mesures, je me dépêchais d’éteindre. Presque aussi vite que lorsqu’on entend une chanson qu’on croit aimer et qu’en définitive on ne peut pas supporter alors on change de station.

Selon toi, quel est le rôle de Bright Kauffman Crane dans cette aventure ?

Ils ont tout fait exactement comme il faut. Une des meilleures chose – et vraiment, on ne leur rend pas assez justice -, c’est l’équipe d’auteurs. Au fur et à mesure que les scénaristes sont au point, ils partent faire leurs propres séries. Il faut les remplacer et ce roulement est une des choses qui a permis à la série de garder sa fraîcheur. Là où Marta, Kevin et David montrent beaucoup de talent, on ne le répétera jamais assez, c’est en embauchant des auteurs formidables. Quand ils s’en vont, ils trouvent aussitôt les génies de l’année suivante. Ils ont vraiment l’œil pour ça. Et ils protègent toujours les personnages. Ils ne les entraînent jamais sur des terrains minés. Ils sont incroyablement doués pour innover perpétuellement.

Que penses-tu des taux d’audience de Friends qui ont grimpé après le 11 septembre ?

J’ai entendu les gens dire que regarder Friends c’était comme de manger un excellent sandwich grillé au fromage. C’est classique, c’est réconfortant et c’est toujours là quand on en a besoin. Les personnages dégagent de l’émotion, et évidemment ils sont drôles. L’idéal, non ? On peut compter toutes les semaines sur 22minutes de rire imprévisible. Fondamentalement, ce sont des gens charmants qu’on est contents de revoir. Tous les groupes de copain semblent avoir un Ross ou un Chandler parmi eux. Le public de la serie a beaucoup évolué. Les gens de plus de 50ans la regardent, et évidemment les 18-49 aussi. De quoi réjouir les foules sans la moindre prétention. C’est vraiment comme de déguster un sandwich grillé au fromage sauf que ça ne fait pas grossir.

Quel genre de cauchemar freudien – ou de rêve érotique- était-ce de voir Morgan Faurchild jouer ta mère ?

C’était très bizarre parce que j’avais vu Flamingo Road et j’ai aimé les séries dans lesquelles elle a joué. Très bizarre, mais toute la famille de Chandler débloque. N’oublie pas que Kathleen Turner, c’est mon papa.

Dans un monde post-Friends, que conseilles-tu de faire le jeudi soir ?

Il y a de bonnes chances pour que les braves gens de NBC trouvent quelque chose- Joey par exemple. Mais je crois que la meilleure réponse serait de conseiller d’aller voir un de nos films.

Quel est ton souvenir le plus cher de Friends remportant enfin l’Emmy de la meilleure comédie ?

Jay Leno n’a pas dit Friends, il a juste retourné l’enveloppe sur laquelle c’était écrit, et nous, nous étions sous le choc. Le bonheur, on n’en revenait pas, on était sidérés. Même si tout le monde disait que cette année Friends allait l’emporter. Mais on l’avait dit tous les ans. Surtout au début, on estimait que la série était tellement géniale qu’on ne pouvait que gagner. Mais ça ne s’est pas produit. Ce soir-là, j’ai raté l’Emmy du meilleur acteur et quand on a été nommés après tant d’années, ça file un sacré cafard. Et puis voir Jay Leno retourner l’enveloppe pour qu’on lise ce qu’il y avait écrit, c’était incroyable. C’était tellement impressionnant de voir David Crane avec l’Emmy dans les mains.

Comment aimerais-tu qu’on se souvienne de la série ? On est presque à la fin mais les rediffusions vont continuer éternellement.

On est le nouveau Beady Bunch, évidemment. J’aimerais bien q’on se souvienne de Friends comme moi je m’en souviens- le meilleur endroit du monde dans lesquels passer dix ans.

Qu’est-ce que cela a signifié pour toi de faire partie de l’histoire de Friends ?

Ca a changé ma vie. Autant de participer à quelque chose qui a été une réussite à tous les niveaux que de baigner dans une ambiance d’une telle tendresse, avec ses hauts et ses bas. Pour beaucoup de ces haut et encore plus de ces bas, j’étais vraiment au centre. Quand on va travailler, il n’y a rien de meilleur que d’être impatient d’arriver, plutôt que de se plaindre. On a presque envie de griller les feux rouges. Vivre une telle expérience pendant dix ans, c’est dément et ça ne se reproduira jamais. Ces moments, nous les gardons dans un coin de notre cervelle parce que notre vie professionnelle n’atteindra plus de tels sommets.

Dans la série, as-tu une réplique préférée ?

Une des répliques que je préfère, c’est parmi les premières que je dis dans « Celui qui déménage » : « J’aimerais être lesbienne », déclare mon personnage avant d’ajouter : « Quoi, j’ai dit ça à voix haute ? » Et puis toutes les rebuffades vis-à-vis de Joey chaque fois qu’il dit des bêtises. La camera passe sur moi et les gens rient déjà, parce qu’ils savent que je vais me moquer de lui. Une des vannes les plus réussies c’était « Joey, il faudrait que tu arrêtes d’enfoncer le Coton-tige quand tu sens que ça résiste »

Au-delà des blagues, Friends est parvenu à des moments hautement émouvants pour une sitcom, non ?

Il y a de l’authentique là-dedans, mais les producteurs et les scénaristes savent avoir la main légère, sans jamais pousser dans le mélo ni dans la soupe pour qu’on puisse toujours rompre ça par une blague. Les moments les plus émouvants et les plus sérieux ont certainement été les plus intéressants et c’est bien dans cette direction que je souhaite faire carrière pour les dix ans à venir. Crois-le si tu veux, mais ça me plait de jouer une sitcom dans l’intensité. C’est la grande différence avec disons Seinfield qui était une série formidable mais qui se ventait de bannir toute émotion. Alors que dans Friends les sentiments avaient un rôle important et je crois que c’est pour cela que la finale- je le dis ici pour la première fois- sera sans doute la série la plus regardée du monde.

On a toujours dit que Seinfield était une série a propos de rien. Pour toi, de quoi parle Friends ?

Friends, c’est des losers attachants qui, à la fin, deviennent des gagnants en s’appuyant les uns sur les autres. Du moins, c’est ce que moi je pense.

Ecrit par lna9284 

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