[Chez Chandler et Joey. Chandler est assis dans le canoë quand Joey entre portant une table de jardin]
JOEY : Hey ! On est trop chanceux ! Treeger a dit que nous pouvions prendre tous ces trucs cool entreposés dans la cave. Attend bouge pas (Il va dans le hall)
CHANDLER: Oh, non, non, non, je suis en train de m’enfuir à la rame!
JOEY (Revient portant deux chaises de jardin rouillées) : Huh ??
CHANDLER : Whoa ! Vraiment ? On récupère toutes ces merdes rouillées gratos?JOEY : Ouais. Ca et une bande de papier bulle. Et certaines ne sont même pas encore éclatées !(Ils s’assoient tous les deux à la table et le Canard et le Poussin sortent de la chambre de Joey)
CHANDLER : On ne peut pas faire plus clodos ? ( NDLR :Le terme en VO est « White Trash » qui est utilisé aux USA surtout à NYC et L.A pour désigner les blancs pauvres qui vivent dans les ghettos, c’est un terme péjoratif, sans traduction possible)
GENERIQUE
[Chez Monica et Rachel. Ross, Phoebe et Rachel sont en train de prendre leur petit-déjeuner]
MONICA (Sortant de sa chambre): A quel point mon cas est désespéré?
RACHEL : Oh! C’est une chance que Chandler ne soit pas là, il gagne toujours à ce petit jeu.
MONICA : Je viens de juste de dire à ma mère que je m’occupais de préparer une de ses fêtes ?
PHOEBE : Pourquoi?
MONICA: Parce que j’ai besoin d’argent, et je pense que c’est l’occasion idéale pour me débarrasser des mes derniers soupçon d’amour propre.
ROSS: Arrête, je pense que c’est une bonne chose. Je ne pense pas que maman t’aurais prise si et elle pensait que tu n’étais pas valable.
MONICA : T’es pas obligé de lui lécher les bottes. Elle ne peut pas t’entendre.
[Chez Chandler et Joey. Joey est en train de lire le journal quans Chandler que se prépare pour aller travailler]
RACHEL (Entrant) : Hey ! Umm est-ce que vous avez du jus d’orange ?
JOEY : Non juste des cornichons.
CHANDLER: Hey, Rach, euh, j’ai une histoire drôle. J’ai, euh, percuté Joanna dans la rue hier.
RACHEL : Mon patron Joanna? Whoa, ça devait être plutôt gênant non?
CHANDLER: Et bien, en fait, elle, euh, m’a invité à prendre un verre.
RACHEL (Riant): Tu, ah, tu n’as pas dis “oui” j’espère?
CHANDLER (Riant): Non, non!
JOANNA (sortant de sa douche et ne portant qu’une serviette éponge): Salut, Rachel (Elle entre dans la chambre de Chandler)
CHANDLER : En fait, j’ai dit « oui » tout de suite.
RACHEL: Que fait-elle ici?
(Joey imite le bruit d’un lit qui grince)
RACHEL : Je ne comprends pas! La dernière fois que tu es sorti avec elle, tu disais que c’était « une grosse nulle insignifiante ».
CHANDLER : Et bien, Je pense que je l’ai jugé trop vite, et cette fois-ci nous sommes capable de passer notre relation au niveau supérieur.
(Joey crie toujours mais encore plus fort)
RACHEL: Et bien la dernière fois j’ai failli me faire virer. Tu dois arrêter, tu dois arrêter maintenant!
CHANDLER: Oh allez! Ce n’est pas comme si ça m’arrivait tous les jours! Normalement, je suis toujours tout seul.
(Joey refait le bruit même cette fois-ci mimant le bruit d’une personne au lit. Chandler se tourne vers lui et lui lance un regard furieux)
RACHEL : Chandler!! (Il se retourne rapidement) Promet moi d’y mettre fin.
CHANDLER : Ok, je te le promets, je vais y mettre fin.
RACHEL : Merci.
CHANDLER: J’espère que tu sais ce que je suis en train de faire pour toi, parce qu’elle n’est pas seulement le patron à ton bureau si tu vois où je veux en venir.
JOEY : Ouais! (Rachel lui lance un regard furieux) Oh, désolé, je savais où il voulait en venir.
[La cuisine dans la maison des Geller. Monica et Phoebe sont en train de cuisiner pour la fête de madame Geller]
MME GELLER (Entrant) : Alors comment ça se passe ?
MONICA : Super bien, les quiches seront bientôt prêtes.
MME GELLER: Qu’est-ce que c’est que ça? Du vernis à ongles bleu ?
MONICA : Ouais, je trouve ça mignon.
MME GELLER : Ah, les mains de ta grand-mère ressemblaient à ça le jour où elle est morte.
MONICA : Je peux te poser une question.
MME GELLER : Hmmm.
MONICA: Pourquoi m’as-tu engagé?
MME GELLER : Oh et bien Richard était ravie du repas pour sa fête, bien sûr, tu couchais avec lui. Ensuite, j’ai entendu que le buffet au mariage des lesbiennes était très bien, et je me suis dit que là tu ne couchais avec personne. Remarque, au moins ça serait quelque chose (Elle part)
MONICA (A Phoebe) : Oh mon Dieu ! Tu as entendu ça? Elle m’a engagé parce qu’elle pense que je suis douée.
PHOEBE : Ok, je n’ai pas entendu ça ?
MONICA : Oh mais si, elle ne m’a pas engagé par pitié, où me ridiculiser devant tous ses amis, elle pense en fait que je suis douée.
PHOEBE : Whoa ! Et c’est cool en plus si tu étais lesbienne. (Elle lui fait le signe du pouce en l’air)
[Chez Chandler et Joey. Joey retire des chewing-gums sous la table quand on frappe à la porte. Il se lève pour ouvrir]
COLPORTEUR (Entrant avant que Joey ne dise quoi que ce soit): Bonjour, c’est vous qui prenez les décisions ici ?
JOEY : Uhhh (Il n’est pas très sûr)
COLPORTEUR : Avez-vous déjà une collection d’encyclopédies ?
JOEY : Non, non. Mais ; euh, essayer les petites annonces, les gens y vendent de tout.
COLPORTEUR : En fait je ne veux pas acheter. Je vends. Puis-je vous poser une question. Est-ce que ça vous arrive que vos amis aient une conversation et vous vous contentez d’acquiescer sans vraiment savoir pourquoi ?
(Série de Flash-back où Joey se souvient de ces situations)
[Chez Monica et Rachel. Ils sont tous là]
ROSS:...je vous le dit c’est totalement anticonstitutionnel.
MONICA, CHANDLER, PHOEBE, RACHEL : Oh oui, c’est vrai je suis d’accord. (Joey acquiesce juste de la tête)
[Central Perk, tout le groupe]
MONICA : ...je pense qu’il mérite le Prix Nobel (Joey commence à faire oui)TOUS : Nooonn! (Joey arrête de faire oui)
[Chez Monica et Rachel, ils jouent tous aux cartes]
CHANDLER :…c’était comme une table d’enfants Algonquins (Ils rient tous, mais Joey rit uniquement pour suivre le mouvement)
(Retour au présent)
COLPORTEUR (Interrompant les Flash-back): Excusez-moi, je suis désolé, mais vous n’avez rien dit depuis 2 minutes et demi, êtes-vous intéressé ?
JOEY : Ouais, bien, ouais: entrez.
[Cuisine des Geller, Monica et Phoebe sont toujours en train de cuisiner]
PHOEBE : C’est bizzare!
MONICA: Quoi?
PHOEBE: Tes ongles.
MONICA: Oh, je sais, c’est la première fois que je mets des faux ongles. Je l’ai fait pour que ma mère ne me dise pas que je les ronge.
PHOEBE : Oh, non, je veux dire c’est bizarre que tu n’en ai plus que 9.
MONICA (Regardant ses ongles): Oh mon Dieu! Attend une minute, je les avais tous… (Réalise) Oh mon Dieu ! C’est dans la quiche ! Oh mon Dieu !
PHOEBE: Ok, ne panique. Je vais aller au magasin et te racheter un set d’ongles, personne n’en saura rien et tout ira bien (Elle court chercher son manteau) Oh ! C’est parce qu'ils vont le manger, c’est ça le problème.
MME GELLER (Entrant) (A Monica): Chérie, ne ronge pas tes ongles.
MONICA : Ok, s’il te plaît, ne t’énerve pas, mais, il y a un ongle bleu dans l’une des quiches et on ne sait pas dans laquelle.
PHOEBE : Et celui qui le trouve gagne le prix !
MME GELLER (Riant) : Je ne suis pas énervée.
MONICA : Alors pourquoi tu te marres ?
MME GELLER : C’est rien, c’est juste que ton père me doit 5$.
MONICA : Quoi? Vous aviez parié que je perdrais un ongle?
MME GELLER : Oh non, ne sois pas bête. J’ai jute parié que j’aurais besoin de cedi (Elle ouvre le congélateur et en sort…)
MONICA : Des lasagnes surgelées?
MME GELLER: Um-hmmm
MONICA: T’as parié que j’allais merder? Alors toutes ces choses sur le fait que tu m’es engagé parce que j’étais douée...
MME GELLER: Non, non, non, c’était la vérité. C’était juste au cas où tu nous fasses une Monica.
MONICA: Tu avais promis au Dr Weinburg ne plus jamais prononcer cette phrase.
MME GELLER: Oh chérie, arrête, ai le sens de l’humour, tu n’as jamais été capable de te moquer de toi-même.
MONICA (Riant): C’est vrai. Ma mère n’a aucune foi en moi. Oh, c’est hilarant ! Ha-ha-ha-ha.
PHOEBE: Vraiment?
MME GELLER: Non, j’ai foi...
MONICA : Non! Tu as des lasagnes (Elle sort de la cuisine en colère et un lourd silence s’installe)
FOUR : DING!
PHOEBE: Oh, les quiches foutues sont prêtes.
[Bureau de Joanna. Joanna et Chandler sont en train de s’embrasser sur son fauteuil. Chandler ne porte pas de pantalons]
CHANDLER : J’ai pas l’impression...qu’on est en train de rompre là.
JOANNA : Non, on est en plein dedans. Je suis triste.
CHANDLER: Ok.(Ils s’embrassent à nouveau mais ils sont interrompus par le téléphone)
JOANNA (Répond au téléphone) Oui (Elle écoute) euh, vous pouvez pas attendre demain ? (Elle écoute) Très bien (Elle raccroche) Incroyable !
CHANDLER : Merci.
JOANNA : Non, non, c’était mon patron. Je dois y aller.
CHANDLER : Ok (Il commence à boutonner sa chemise)
JOANNA : Qu’est-ce que tu fais ?
CHANDLER : Je me rhabille.
JOANNA : Pourquoi ?
CHANDLER : Quand je sors dehors tout nu, les gens me jettent des ordures.
JOANNA : Attend. Je veux te montrer quelque chose.
CHANDLER: Ah qu’est- ce que c’est?
JOANNA : Juste un petit gadget que l’on m’a donné (Elle sort une paire de menottes) Joins tes mains ensemble.
CHANDLER : Ah-ah, tu n’es pas mon chef. (Elle l’embrasse) Si, tu l’es ! (Elle le menotte à la chaise) Oh, aguicheuse.
JOANNA (Elle l’embrasse): Je reviens dans 10 minutes (Elle commence à partir)CHANDLER : Tu, tu vas me laisser comme ça ?
JOANNA: Je sais que tu es là, et ça m’excite que tu m’attendes.
CHANDLER : Ok. Mais si tu reviens dans longtemps (Elle s’en va et ferme la pote) il n’y a pratiquement rien que je puisse faire contre ça !
[A l’extèrieur du bureau de Joanna, où Rachel et Sophie travaillent. Elles reviennent toutes les deux du déjeuner]
JOANNA (Fermant la porte à clé) : Oh.
SOPHIE : Salut! Je vous ai rapporté un macaron!
JOANNA : Oh super! Je vais le mettre dans mon cul juste à côté de ta langue (Elle prend le gâteau et s’en va)
RACHEL : C’est bizarre, elle a fermé la porte à clé.
SOPHIE: Tu sais quoi ? Elle a la liste des primes pour Noël. Je l’ai vu travailler dessus ce matin.
RACHEL : Ok, jure moi que tu ne diras rien, mais quand Mark est partit il m’a laissé un double des clés du bureau de Joanna. Tu veux voir la liste ?
SOPHIE : Ouais !(Rachel déverrouille et ouvre la porte, révélant Chandler à moitié nu, menotté à la chaise. Ils sursautent tous les deux et Chandler la regarde choqué et surpris).
CHANDLER : Salut (A Sophie) Comment ça va ?(Rachel et Sophie ressortent et ferment la porte sans rien dire)
[Bureau de Joanna. Chandler, toujours menotté, feuillette le magazine de lingerie en tournant les pages avec ses dents. Le téléphone sonne et Chadler répond avec son nez]
CHANDLER : Bonjour, Ici le bureau de Joanna (Il réalise qu’il ne connaît pas son nom de famille)...and Co.
JOANNA (Au téléphone): Je suis désolé mais ça risque de prendre un peu plus de temps.
CHANDLER : Combien de temps?
JOANNA: Environ deux heures, je me sens mal à l'aise.
CHANDLER : Ecoute, ce n’est pas drôle! Tu reviens ici tout de suite !
JOANNA : Je ne peux.
CHANDLER: Pourquoi?
JOANNA: Je suis dans la voiture de mon patron!
CHANDLER: Quoi?
JOANNA: Oh-oh, tunnel. (Le téléphone coupe)(Chandler a une idée)
[Bureau de Rachel. Son intercom sonne]
RACHEL (Elle répond) (En colère) : Quoi?
CHANDLER (Prenant un ton de Business): Rachel, pouvais-vous venir s’il vous plaît ?
(Rachel entre pour répondre à Chandler).
CHANDLER : Ok, voilà le truc. Les clés des menottes sont derrière la porte. Peux-tu être un ange et les prendre pour venir me libérer ? Et sans aucun rapport,tu as un joli pantalon.
RACHEL : Tu m’avais promis de rompre avec elle !
CHANDLER : J’ai rompu avec elle! Elle l’a juste très bien pris !
RACHEL : Et le fait que tu puisses mettre ma carrière en péril ne t’as pas traversé l’esprit ?
CHANDLER : Si, j’y ai pensé ! Mais ensuite quelque chose est arrivée, et j’ai totalement oublié.
RACHEL : Tu sais quoi Chandler, tu t’es mis tout seul dans ces menottes, tu n’as qu’a te débrouiller tout seul !
CHANDLER : Non, non, non, non ! Je ne peux pas le faire tout seul ! Tu dois me confondre avec Super Chandler ! Allez, libère moi, elle peut revenir dans des heures et j’ai froid et (Il s’arrête et voit une jupe accroché à une statue derrière le bureau de Joanna)
RACHEL : Oh, Chandler ! Très bien, voilà le deal (Elle prend les clés) Tu ne revois plus jamais Joanna !
CHANDLER : Plus jamais.
RACHEL : Tu ne reviens plus jamais dans ce bureau !
CHANDLER : Très bien !
RACHEL: Tu me rendras mon Walkman!
CHANDLER : Je ne t’ai jamais emprunté ton Walkman!
RACHEL : Et bien, alors, j’ai du le perdre. Tu m’en achètes un nouveau!
CHANDLER : Tu l’as ! Allez! Vas-y! Nous y sommes! Super (Rachel vient vers lui et le détache) Ahh (Il commence à se frotter les poignets)
RACHEL : Tu avais mal?
CHANDLER: Non, j’ai toujours vu les mecs faire ça quand on leur enlevait leurs menottes (Il court vers son pantalon) Salut beau pantalon !
RACHEL : Attend une minute ! Qu’est-ce que tu vas raconter à Joanna ?CHANDLER : A propos de quoi ?
RACHEL : Quand elle verra que tu es parti, elle saura que c’est grâce à moi, que j’étais dans son bureau et je vais être virée !
CHANDLER : J’inventerai quelque chose ! Je suis bon menteur, en fait j’ai emprunté ton Walkman!
RACHEL : Non, tu ne vas rien inventer, elle va savoir que j’ai double de son bureau, je vais te rattacher là-dessus! (Elle essaie de le traîner vers la chaise mais Chandler l’en empêche)
CHANDLER: Oh, oh, oh, je ne crois pas!(Il commence à mettre son pantalon mais Rachel parvient à le tirer vers la chaise. Quand il est sur la chaise, Chandler laisse tomber son pantalon et donne un coup de pied dans la chaise. Rachel recule et finit par l’attacher à la poignée d’un tiroir de classement de dossier)CHANDLER : Et bien c’est mieux comme ça.
[Chez Chandler et Joey. Le colporteur tente de vendre ses encyclopédies à Joey]
COLOPORTEUR : Alors, voilà quelque chose d’intéressant Joey. Qu’est-ce que vous savez sur Van Gogh ?
JOEY : Il s’est coupé l’oreille.
COLOPORTEUR: Et?
JOEY: Je ne sais pas.
COLPORTEUR : Il a peint ceci (Il lui montre une de ses toiles sur le livre)
JOEY : Whoa ! C’est joli. Je croyais qu’il s’était coupé l’oreille parce qu’il était nul. Qu’est-ce qu’il y a d’autre encore là-dedans?
COLPORTEUR: Voyons voir, ahh, où vis le Pape?
JOEY: Dans les bois. Non attendez, je dis ça pour rire.
COLPORTEUR : En fait, il vit au Vatican. Maintenant, euh, que savez-vous sur le caoutchouc volcanique ?
JOEY : Ce sont des capotes pour Monsieur Spock.
COLPORTEUR (Riant): Vous avez besoin de ces bouquins.
[Chambre d’enfance de Monica, transformée en salle de sport. Monica est allongée sur un appareil quand Phoebe entre]
PHOEBE : Hey !
MONICA : Salut!
PHOEBE: C’était ta chambre? (Monica fait oui de la tête) Whoa ! Tu devais être sacrement en forme étant enfant.
MONICA: Oh, je suis une imbécile. Comment ai-je pu croire qu’elle avait changé?PHOEBE : Et bien, qui fait attention à ce que pense ta mère ? Tu nous a fais une Monica et alors ?
MONICA : Oh super, je suis contente que tu me rappelles ça.
PHOEBE : Non mais, mais pourquoi ça serait pour quelque chose de mal. Change juste le sens, tu sais. Descend et prouve à ta mère qu’elle a tort. Termine le boulot pour lequel elle t’a engagé et on appellera ceci faire une Monica. MONICA : Quoi ?
PHOEBE : Ok, euh, si un gamin obtient un A, ses parents lui diront « Oui, il nous a fait une Monica », tu sais. Ou un pompier qui sauve un bébé, on dira « Oui je sais, il a fait une Monica ». Ou quelqu’un qui fait un home run (NDLR : Au baseball, le joueur fait un tour complet, il marque un run. C’est compliqué !) le commentateur dira « Il l’a fait ». Je crois que certaines choses ne peuvent pas changer.
MONICA (Se levant) : Ok, je vais descendre. Mais je ne vais pas servir les lasagnes. Je vais servir quelque chose que j’ai fais.(Elle sort et Phoebe va vers une machine pour les pectoraux et s’allonge dessus, elle soulève la barre facilement)
PHOEBE : Whoa ! Mes seins sont vraiment forts. (Elle part rejoindre Monica)
[Bureau de Joanna. Chandler et Rachel tiennent une chacun une partie du pantalon et tentent de trouver un accord]
RACHEL : Chandler ! Chandler ! S’il te plaît, je dois te remettre là-bas, exactement comme tu étais, sinon je perdre mon boulot, elle n’aime pas qu’on soit dans son bureau. Maintenant je comprends pourquoi.
CHANDLER: Ecoute, tu es dans de sacrés draps dans les deux cas! Ok ! Si elle me trouve ici attaché au casier au lieu de la chaise, elle saura que tu es venue ici. Donc tu peux me laisser partir.
RACHEL: Et si je nettoyais ta salle de bain pendant un mois?
CHANDLER : Ca serait toujours sale de toute façon (Rachel fait un “beurk”) Tout ce que je veux c’est ma liberté.
RACHEL : Massage de pieds pendant un mois?
CHANDLER : Liberté!
RACHEL: Je vais classer toutes tes photos et les mettre dans des albums!CHANDLER : Liberté! Je veux ma liberté! Pourquoi tu ne m’écoutes pas (Il ouvre la porte) Sophie, aide-moi, aide-moi (Sophie se lève).
RACHEL : Sophie assis!
(Elle ferme la porte et met sa cravate dans sa bouche pour qu’il se taise)RACHEL : Seigneur, peux-tu rester calme!(Chandler crie un petit peu, quand il réalise que la cravate l’en empêche. Il la crache en faisant “Pouah”)
CHANDLER: Je vais te le dire une dernière fois. Peux-tu s’il te plait juste (Il bouge son bras ce qui ouvre le casier qui lui tape l’arrière de la tête, ce qui le coupe).
[Chez Chandler et Joey. Joey est en train de lire le tome “V” de l’encyclopédie]
JOEY : Whoa! Y a beaucoup de choses que je ne savais pas sur le vomi (Le Canard sort de la salle de bain, et fait coin-coin) (Au canard) Une minute (Le Canard retourne dans la salle de bain).
COLPORTEUR : Alors, qu’est-ce que vous en dites Joey? Vous prenez tous les volumes pour 1200$, ce qui fait 50$ par livre!
JOEY : 1200$? Vous pensez que j’ai 1200$? Je suis à la maison en pleine après-midi et j’ai des meubles de jardin dans mon salon. Je pense qu’il y a certaines choses que vous n’apprenez pas dans vos bouquins.
COLPORTEUR: Ok, vous avez combien alors?
JOEY : Environ Zéro aujourd’hui et ceci pour une longue période encore!COLPORTEUR : Vous n’avez rien du tout ?
JOEY : Vous voulez voir ce que j’ai? (Il se lève et cherche dans ses poches) Ok ! J’ai un mini bonbon au chocolat (NDLR : Tootsie Roll, c’est des bonbons au chocolat, c’est super bon !), un coupon de cinéma, des clés, un kleenex, une pierre et un petit soldat. Hey !
COLPORTEUR : Ok, j’ai compris, merci de m’avoir accordé votre temps (Il se lève pour partir)
JOEY : Et un billet de 50 (Le coloprteur s’arrête d’un coup) Euh, ça doit être le pantalon de Chandler.
COLPORTEUR: Pour 50$, vous pouvez en prendre un! Lequel ? A ? B? C?
JOEY: Oh, je crois que je vais prendre le V, je veux savoir comment ce mauvais garçon finit.
[Bureau de Joanna. Rachel et Chandler négocient encore !]
RACHEL : Je, ah, t’achèterai et t’emballerai tous tes achats de Noël.
CHANDLER : Non!
RACHEL: Je, euh, te presserai un jus d’orange frais tous les matins!
CHANDLER : Avec la pulpe?
RACHEL (Contente): Ouais!
CHANDLER: Non!
RACHEL: Oh (pause) J’ai trouvé!
CHANDLER : Non, tu n’as pas trouvé.
RACHEL : Oh que si. Il y aura des rumeurs à propos de ça, aucunes chances de les arrêter. Sophie est au courant, ainsi que Monica et Phoebe.
CHANDLER : Comment Phoebe et Monica peuvent-elles savoir ?
RACHEL : Oh, je les ai appelé. Et quand elles me demanderont ce que j’ai vu, je pourrais être très généreuse (Elle écarte les mains) Ou très (D’une voix haut perché) mesquine.
CHANDLER (Intrigué) : Continue.
RACHEL : Je peux faire de toi une légende. Tu peux devenir le nouveau Milton Berle. (NDLR : Très, très célèbre comédien et producteur de télé, radio et cinéma américain entre 1940 et 1970. Il était souvent invité au Howard Stern Show à la radio qui faisait souvent allusion à la taille de son pénis qui selon les rumeurs d’Hollywood était légendaire.)
CHANDLER : Et Milton Berle a un...
RACHEL : Oh rien comparé à toi (Chandler acquiesce satisfait).
[Cuisine des Geller. Phoebe entre avec des assiettes sales]
MONICA : Alors ?
PHOEBE : Ils n’ont même pas touchés aux lasagnes !
MONICA : Vraiment ?
PHOEBE: Oh, ils ont adoré ton ragoût.
MONICA : Oui !
PHOEBE : C’est dur d’imaginer qu’il n’y a pas si longtemps, c’était juste des ingrédients !
MME GELLER (Entrant): Et bien, tout le monde a eu l’air d’aimer ton plat.
MONICA : Et toi ?
MME GELLER : J’ai trouvé que c’était…délicieux.
MONICA : Alors, si tout le monde a aimé et que tu as aimé, ça veut dire que c’est un succès. Ce qui fait de toi…
MME GELLER (L’interrompant) : Une salope.
MONICA : Et bien, j’allais dire que tu avais tort mais tu peux dire ce mot.
MME GELLER : Oui, et bien, j’avais tort et je dois dire que tu m’a vraiment impressionné aujourd’hui.
MONICA : Whoa!
PHOEBE: Vous pouvez même dire qu’elle a fait une Monica (Elles la regardent) (A Monica) Elle sait que j’en ai changé le sens (Monica fais non de la tête).
MME GELLER: Et la prochaine fois que tu viendras cuisiné, il n’y aura rien d’autre que de la glace dans le congélateur (Elle commence à se ronger les ongles).
MONICA : Ca veut dire beaucoup pour moi. Oh et maman, ne ronge pas tes ongles.
[Central Perk. Tous sont là sauf Chandler]
CHANDLER : Salut!
JOEY, RACHEL, ROSS: Salut!
MONICA ((D’une voix sexy): Bonjour Chandler. (Phoebe fait elle un grand sourire)
CHANDLER (A Rachel) : Je t’aime (Il l’embrasse sur le front)
JOEY : Qu’est-ce qui se passe ?
PHOEBE : Oh (Elle fait signe qu’ils se rapprochent tous et elles chuchotent ce que Rachel leur a dit. Les deux garçons se rallongent et rigolent)
JOEY : Non, c’est faux.
CHANDLER (Regardant sa montre): Ok, ça a marché 2 heures!
RACHEL : Alors tu as rompu avec Joanna ?
CHANDLER : Je crois que oui !
JOEY : Et bien, c’est une bonne que tu l’ai plaqué, avant qu’elle n’explose comme le Vésuve !
ROSS : Le volcan ?
JOEY : Ouais. Et en parlant des volcans, les mecs ils sont formés de roches en fusion !
RACHEL : Quoi ?
JOEY : Ouais, de lave bouillante, de nuées ardentes, heureusement la plupart sont éteints.
MONICA : Pourquoi tu nous parles de volcans tout à coup ?
JOEY : Et bien, on peut parler d’autres choses. Vous voulez parler de quoi ? De vivisection ? Des Vases Communiquants ? De la Guerre du Vietnam ?
MONICA: Oh, vous avez regardé ce, ce documentaire sur la Guerre de Corée? (Joey est écoeuré)
TOUS : Oh oui !
PHOEBE : Oh Seigneur, la Corée est un si beau pays.
ROSS : Mais avec une histoire si triste.
CHANDLER : N’y a t-il que des Kim là-bas?(Ils rient tous et Joey les rejoint pour ne pas être mis de côté. Quand tout le monde arrête de rire, il a un air déprimé)
GENERIQUE FINAL
[Bureau de Rachel. Rachel arrive au travail]
JOANNA (Depuis son bureau): Qui est là?
RACHEL : C’est moi! Bonjour!
JOANNA: Rachel, vous pouvez venir ici une minute, s’il vous plait?
RACHEL : Oui, bien sûr, ils n’avaient plus de bagel aux graines de pavot, alors j’ai… (Elle entre dans le bureau de Joanna et la voit menotté à sa chaise portant seulement des sous-vêtements) Oh mon Dieu !
JOANNA : Je semble avoir eu un petit incident de bureau. Pouvez-vous prendre les clés, s’il vous plait, elles sont derrière la porte.
RACHEL : Oh oui! Oui!(Elle hésite, pas sûr de ce qu’elle doit faire en premier, poser son bagel ou prendre les clés. Elle pose finalement le bagel et attrape les clés et va vers Joanna)
JOANNA : Vous direz à votre ami Chandler que nous avons définitivement rompu cette fois.
RACHEL : OK.
FIN.